L'AAADMIE s'adresse aux salariés.e.s de l'ASE
Maison des solidarités, 8h20, le 2/6/21
Alors qu’il y a déjà pas mal de voitures sur le parking du personnel, nous commençons à distribuer notre tract. Nous expliquons aux personnes qui arrivent une à une que nous respectons et saluons leur travail mais que nous dénonçons la politique de leur direction.
L’accueil est plutôt bon, on nous souhaite bon courage (il bruine un peu). Certains ignorent tout de la situation, tout le monde n’est pas à l’ASE, mais d’autres la connaissent. Il y a quelques débats et certains évoluent dans leur positionnement. Plusieurs nous confient être d’accord avec nous. Un seul homme aura une réaction franchement hostile.
Arrive Fabien TULEU, directeur du pôle : un peu surpris, il fait néanmoins le choix de rester débattre avec nous quelques minutes. Il revient plusieurs fois sur la possibilité d’une rencontre « autour d’une table et avec un café » pour « lever les malentendus». Il dit avoir vu sur l’agenda du Conseil Départemental que nous avions rendez-vous avec le Président le 25 juin.
En fait de malentendu, nous contestons les évaluations qui conduisent le Conseil Départemental à rejeter masivement les jeunes MIE en les déclarant majeurs. M TULEU se défend en expliquant être « dans la moyenne nationale », voire un peu mieux. Naturellement, le fait qu’une politique de rejet à l’égard des migrants (et notamment des jeunes), s’applique à un niveau national et même européen ne saurait suffire à la justifier.
Autre sujet de conflit, mais il y en a d’autres : le fait que les jeunes soient laissés sans protection avant même d’être passés devant le juge.
Nous avons évoqué cette rencontre en CA ouvert (le 8 juin) : il est probable en effet que nous demanderons un rendez-vous à Fabien TULEU après la rencontre avec Jérôme SOURISSEAU.
Vous pouvez aussi vous reporter à l’article de la Charente Libre sur ce sujet : un journaliste était présent sur les lieux, à notre invitation
